Le laboratoire de musique et de l’art « Duke’ziki » organise les 2 et 3 décembre 2017 à Douala, la première édition du festival Ti-Î.


Au menu de ces deux jours de festival, les activités sont segmentées en 5 séquences, à savoir la musique, la danse, le théâtre, le sport et les jeux. «Nous allons partager avec vous des jeux de la Centrafrique comme le Hamté, le Ba-ba, le songho, le ludo qui sont des jeux centrafricains », explique Idylle Mamba. Si la musique Centrafricaine en particulière et la culture en générale ne s’exportent pas, ceci est dû à un manque de structures d’accompagnement étatique. Une réalité qui n’est pas que Centrafricaine, car même le Cameroun fait face à ce problème. Le festival Ti-Î se veut donc être un lieu de rencontre, de partage, de communion et surtout de découverte tant pour les artistes en provenance de la RCA que pour ceux présents sur le territoire camerounais. Sont annoncés sur la scène les 2 et 3 décembre prochain, Le ballet national de la Centrafrique, Mozewa, Ngaragba music, les perroquets, Revo-Mixe, Idylle Mamba, Izy oprhelin, les Kunde, Ndaboro, le Berger et Nernos.
« Ti-î Festival veut aussi redorer le blason des Centrafricains tancés le plus souvent de rebelles. Permettre un retour à l’enfance aux 7000 réfugiés centrafricains à Douala et revivre des moments heureux. Tout simplement se retrouver et laisser chanter, danser, jouer l’enfant qui est en chacun de nous. Reconnecter les centrafricains à leur culture d’origine », explique Bienvenu Quentin Gounoumoundjou, le représentant légal des réfugiés centrafricains auprès du HCR. La deuxième édition du festival déjà en préparation va se dérouler en République Centrafricaine pour un retour aux sources.
Une réponse
Le chant c’est ma passion j’aimerais vraiment participer à the voice