L’IUT de Douala abrite la 2ème édition de la finale inter-régionale du concours « Mon idée, Mon entreprise »

Le lancement de cette compétition qui encourage l’esprit entrepreneurial chez les étudiants, s’est ouvert ce 26 juin 2023. Couplé à l’inauguration du Centre d’employabilité francophone de Douala.

Vades Lotie Djousse est confiant. L’ingénieur en bioénergie à l’école nationale supérieure polytechnique de Maroua, parle de « Lova Cook » avec assurance. C’est avec ce projet de cuisson propre à travers le foyer, que le jeune homme, représente le Cameroun à la finale inter-régionale du concours « Mon idée, Mon entreprise.» Projet initié par l’Agence universitaire de la francophonie, AUF. Comme lui, 19  autres candidats sont en lice pour décrocher les trois récompenses à la clé de cette finale inter-régionale.

Que ce soit « La Fleur Spice » d’Elie MBEKI de l’université de Kinshasa, ou encore, « l’intensification de l’agriculture par la production et commercialisation d’engrais naturel » de Jolidon Sadok LOLO-NDONGA de l’université de Bangui en passant par  » TSIORY Séchage et conservation de fruits et légumes » d’Aina RASOAMIARAMANANA de l’Université de Fianarantsoa de Madagascar, on dénombre des projets-solutions aux problèmes que rencontre le continent africain. Nelly Raphaelle YIDJOU, la camerounaise, étudiante à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest, représente la Guinée Conakry avec le projet de « production d’une farine infantile à base de maïs, Soja et œufs ». Les candidats venus du Mali, du Sénégal, du Congo, du Gabon, de l’Île Maurice, du Burundi, du Tchad, des Comores, du Niger et de la Côte d’Ivoire sont également présents au campus de l’Iut de Douala pour challenger leurs idées-projets.

Planing de passage des étudiants devant le jury

Mon idée, Mon entreprise

L’employabilité des étudiants est plus que jamais, une préoccupation au sein des Etats. L’AUF qui se positionne comme un label pour un meilleur développement des systèmes éducatifs et universitaires est là, pour les accompagner. Après Lomé au Togo, c’est au tour du Cameroun d’abriter la 2ème édition de la finale inter-régionale de cette compétition. «C’est au tour de l’Afrique centrale. Le concours vise essentiellement à susciter auprès des jeunes universitaires, l’idée d’entreprise. Nous accompagnons les étudiants à pouvoir développer leur idée et à les maturer pour arriver à une entreprise. Nous avons des phases au niveau de chaque pays où on sélectionne un meilleur qui va venir présenter son idée à l’issu d’un concours finale», précise Babatoudé Serge Cakpo, directeur général adjoint-projet à l’AUF.

La cérémonie de lancement de la finale inter-régionale dudit concours a été présidée par le Pr. Guillaume Ekambi Dibongue, vice-recteur chargé de la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le monde des entreprises à l’université de Douala, le Pr. Jacques Etamè, Directeur de l’Iut de Douala. Le projet porté par l’AUF vise aussi à encourager la réflexion autour de l’entrepreneuriat des étudiants. Faciliter la mise en relation entre des étudiants porteurs d’idées d’entreprise et divers acteurs de l’écosystème entrepreneurial notamment les start-ups, les incubateurs, entrepreneurs… Et enfin, promouvoir les initiatives entrepreneuriales des étudiants. MIME édition 2, met en compétition des étudiants de 18 pays de l’Afrique, membres des universités de l’AUF Afrique australe et Océan indien, de l’AUF Afrique centrale et Grands lacs et de l’AUF Afrique de l’Ouest.

Le Centre d’employabilité francophone opérationnel

Ainsi, du 26 au 29 juin 2023, 20 jeunes étudiants finalistes sur les 1000 candidats de départ, vont pitcher devant un jury. Celui-ci est pluridisciplinaire et international, composé d’entrepreneurs, d’experts financiers et comptables et de professeurs d’universités. À l’issue des trois jours, trois lauréats seront repartiront avec le prix de la meilleure idée d’entreprise ; le prix de la meilleure innovation verte et celui de la meilleure innovation féminine.

Le lancement de ce concours organisé par l’AUF était aussi l’occasion pour le Pr. Guillaume Ekambi Dibongue, vice-recteur chargé de la Recherche, de la Coopération et des Relations avec le monde des entreprises à l’université de Douala, de procéder à l’inauguration du Centre d’employabilité francophone, logé au sein du l’Iut de Douala.

« Après leur formation, que fait-on des jeunes ? C’est la raison pour laquelle le programme de l’employabilité mis sur pied par l’agence universitaire de la francophonie, a reçu ici, notre total agreement. Au Cameroun actuellement, il existe le statut d’étudiant-entrepreneur édicté par le ministère de l’Enseignement supérieur. Donc, le cadre juridique existe pour faire tout ce qui est possible en vue de faire éclore les jeunes talents pour adapter les études au marché de l’emploi. Susciter toutes les vocations possibles, en vue de faciliter l’emploi des jeunes », souligne le Vice-recteur.

Pr. Guillaume Ekambi

A travers les projets MIME et le CEF, l’AUF apporte ainsi une réponse concrète au défi de l’employabilité de la jeunesse francophone à travers le monde. Créée il y a plus de 60 ans, l’AUF se présenté aujourd’hui comme le premier réseau universitaire au monde avec plus de 1000 membres. Ce réseau contribue à la maturation des écosystèmes entrepreneuriaux et à la création d’un environnement inclusif dans lequel les étudiants, les jeunes diplômés et les startups peuvent innover, se développer et stimuler ainsi la croissance économique.

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