Assassinat d’une française à Douala, le film du drame

Les éléments de la Division Régionale de la Police Judiciaire du Littoral sous la supervision du commissaire du gouvernement près le Tribunal Militaire de Douala ont procédé ce 20 novembre 2024, à la reconstitution des faits de l’assassinat de la Française avec les suspects interpellés. Jean Pierre M. 71 ans et compagnon de marche de Martin Valérie ce soir, relate le film du drame.

D’après le commissaire de police Essono Edou Arsène, Chef de service des recherches et des enquêtes criminelles à la Division régionale de la Police judiciaire du littoral qui diligente l’enquête ouverte à la suite du meurtre de Martin Valérie Renée Michèle, celle-ci a permis d’interpeller trois des quatre délinquants. La procédure qui se déroule sous les instructions du Délégué général à la Sûreté nationale, a conduit également à l’arrestation de ceux qui ont favorisé la fuite des suspects et aidé à dissimuler leurs matériels de travail. Des complices qui en sus des poignards ayant servi au meurtre, avaient en leur possession au moment de la perquisition de leur domicile, des effets vestimentaires militaires.

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À date, sept suspects au total sont aux arrêts. Ceci dans le cadre de l’agression et le meurtre de la sexagénaire de nationalité française Martin Valérie Renée Michèle. Sur les sept personnes interpellées, quatre sont directement impliquées. Âgé de 18 ans, Mansour Haman fait face à des accusations de vol aggravé en coaction et assassinat. Ndjembelle Pierre alias « Eto’o » âgé de 27 ans y est également pour le même motif. Oumarou Abdouraman alias « Wague » âgé de 24 ans a comme motif vol aggravé en coaction et complicité d’assassinat. Goimba Ibrahim 22 ans, Issa Moussa 24 ans et Sani Dani portent la pancarte avec l’écriteau recel aggravé. Le dernier larron de la chaîne, Sinali Oulali âgé de 23 ans, a recel aggravé et détention d’effets militaires.

Ce mercredi 20 novembre 2024, les quatre personnes directement impliquées dans le meurtre de la Française, sont de retour sur le lieu du crime. L’opération diligentée par le représentant du Commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Douala, rentre dans le cadre de la reconstitution des faits des événements survenus le mercredi 13 novembre 2024 autour de 22heueres 30 minutes au quartier New-bell Congo. Elle s’est déroulé en présence du commissaire de police Essono Edou Arsène, Chef de service des recherches et des enquêtes criminelles à la Drpj, des officiers de police judiciaire et du compagnon de la Française également agressé cette nuit du 13 au 14 novembre.

Le compagnon de marche de Martin Valérie raconte

« Ce jour, nous sommes sortis autour de 21 heures de la maison pour le café. Le temps qu’elle blague avec eux, ils nous ont servi. Une salade d’avocat, une omelette et un jus de fruit pressé. Dès qu’on a fini, on s’est levé pour rentrer. Arrivé quelque part ici, il y avait un camion stationné. Je lui ai dit qu’on passe par-derrière. Elle était devant et moi derrière. Quand on traverse le camion pour revenir sur la chaussée, une bande de jeunes sorts. Avec les couteaux, ils nous encerclent chacun de son côté. Il a envoyé le poignard sur moi et c’est ma sacoche que ça a pris et il a tiré violemment. La scène s’est déroulée tellement vite. Je ne savais même plus où était Valérie », raconte Jean-Pierre M.

Les résultats de l’enquête démontrent que Martin Valérie, donc le séjour en terre Camerounaise s’achevait le 28 novembre prochain, a tenté de s’opposer à l’action des délinquants, avant d’être grièvement blessée. Conduite à l’hôpital Laquintinie pour une prise en charge, va succomber de ses blessures. Son ami Jean-Pierre M. qui habite à « The Forest » au quartier Bali, à 700 mètres du lieu de leur agression, explique qu’ils avaient l’habitude de faire ce parcours à pied. Valérie et lui étant amis depuis, cette dernière venait à Douala tous les ans, depuis 10 ans. Et depuis 4 ans, à chacune de ses escapades dans la capitale économique, ils ne manquaient pas de faire un tour dans cette cafétéria. Un café à eux recommandé par un tailleur de nationalité sénégalaise et surtout parce qu’elle c’était créé une amitié avec les tenanciers.

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