Nomination : le préfet du Wouri désormais gouverneur de la région du Sud-ouest

Bernard Okalà¯a Bila௠remplace Koumpa Issa. Ce mercredi, au domicile du nouveau gouverneur, la joie était à  son comble.

Des you-yous, des cris de joie. L’émotion était à  son comble ce mercredi 14 mars 2012 au domicile du nouveau gouverneur de la région de Sud-ouest. Il est environs 21 heures, la cour de sa résidence ne désemplie plus. Parents, amis, proches, ayant appris les nouvelles de sa nomination accourent pour le féliciter. Impossible de traverser le lieu-dit maison du parti au quartier Bonanjo à  Douala sans être attiré par la forte escouade policière. Whiskies et champagnes sont sortis des frigos pour arroser l’événement.
Dans le salon, le nouveau gouverneur est tantà´t assis, tantà´t debout, la joie a atteint son paroxysme. « Je suis très ému », confie Bernard Okalà¯a Bilaà¯. Ce dernier poursuit « j voudrais exprimer toute ma gratitude au chef de l’Etat qui m’a soutenu pendant mon séjour de plus de trois ans dans cette ville avec tous les combats dont vous êtes témoin. Je lui dis grandement merci et je voudrais voir en cette promotion un soutien du chef de l’Etat pour l’action de justice. Parce que, tout ce que nous avons menés ici, nous avons recherché une justice pour que la population laborieuse de cette ville croit aux actions du chef de l’Etat, croit en sa politique et que cette population croit aux institutions. Nous sommes grandement récompensés aujourd’hui, nous voulons demander à  toutes les autorités qui se battent à  travers le pays, à  tous les fonctionnaires qui affrontent les difficultés de tout genre, de croire aux institutions de la république, de croire au chef de l’Etat, de savoir qu’il nous suit tous, à  quelques degré que nous soyons. Ce qui m’est arrivée aujourd’hui est un exemple de ce que je dis et cela doit être plus d’encouragement à  tous les fonctionnaires de tous grades professionnels. »
L’ancien préfet du Wouri se souvient des moments mémorables de sa carrière à  Douala. « Mes plus beaux souvenirs ici auront été le rappel de l’Etat de droit dans une cité où le droit est pratiquement ignoré par tous ceux là  qui sont appelés à  l’appliquer. L’Etat de droit, l’administration de l’Etat dans la recherche d’une justice sociale pour donner espoir à  tous les Camerounais », se réjouit Okalà¯a Bilaà¯. Seulement, il laisse une ville en chantier. « Ils sont suffisamment avancé dans le combat contre le désordre urbain, notamment la discipline dans l’exercice de la profession de mototaxi et même des taximan » dit-il. Son vÅ“ux, « nous demandons à  ceux qui viendrions nous remplacer de continuer parce que Douala capitale économique et ville de l’espoir pour les jeunes gens, les hommes d’affaires qui viennent de partout soit pour une affaire soit pour un boulot ne doit pas sombrer dans le désordre. Ici doit régner un esprit de discipline qui séduit et attire tous ceux qui viennent de l’étranger pour nous aider dans notre développement et la réalisation des grands projets que le chef de l’tat a bien voulu mettre en place. Car, d’après lui, cela ne peut pas se faire dans l’environnement actuel, fait de désordre où les investisseurs ont peur circuler parce qu’ils peuvent se faire bousculer par une moto non immatriculée qui ne sera même pas identifiée pour répondre. « Nous laissons cela comme chantier mais nous emportons aussi cela comme une de nos victoires », explique le nouveau gouverneur.
Agé de 54 ans, il est administrateur civile. Il exerce depuis 19 ans déjà . Il commence sa carrière comme sous-préfet de Douala 2ème, ensuite sous-préfet de Bafoussam avant de rejoindre la ville de Maroua comme secrétaire général. Par la suite, il est nommé préfet de la Mvila, du Nyon et So’o, de la Mezam du Fako avant d’être nommé préfet du Wouri où il officiait depuis 2008.

Armelle Nina Sitchoma

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