Durant 03 jours, Afrilabs a organisé un atelier physique de renforcement des capacités des hubs dans la ville de Douala à cet effet.
En 2021, Afrilabs a attribué des subventions pour le renforcement des capacités des hubs en Afrique d’une valeur de 435 000 euros, soit 296 millions de F.Cfa. De ces subventions, il ressort que 180 000 euros ont été octroyées à 12 hubs en Afrique, 15 000 euros chacune. Ce qui porte le nombre total de hubs alloués à 29 hubs. En Afrique Francophone, entre 2020 et 2021, 130 000 euros soit plus de 85 millions de Fcfa de subventions ont été accordés à des membres de communautés technologiques. Le document d’engagement d’Afrilabs indique également qu’en 2021, 116 hubs ont été formés à la création de partenariats durables, à la gestion des hubs d’innovation, à l’élaboration d’un plan d’affaires pour un hub et à d’autres aspects pratiques du curriculum de l’Afrilabs Academy.
Si on note des progrès dans l’accompagnement des entrepreneurs du secteur du numérique en Afrique, des progrès restent à faire sur le plan de l’investissement. « Afrilabs a 320 membres dans 51 pays et ses membres soutiennent une communauté de plus d’un million et demi d’entrepreneurs. C’est une force et l’impact de cette force est perceptible. Nous avons vue en 2021, un chiffre record d’investissement dans les start-ups africaine. On est à 4 milliards de dollars d’investissement et déjà en 2022, les chiffres sont extraordinaires. On a aussi nos start-ups ici au Cameroun que nous avons soutenues, qui réussissent à lever des fonds en millions de dollars. Je pense que cet impact est considérable», formule Rebecca Enonchong, présidente du conseil d’administration d’ActivSpaces et d’AfriLabs.
Des entreprises plus rentables
Le programme de renforcement des capacités d’AfriLabs s’est tenu dans la ville de Douala du 16 au 18 février 2022. Il vise à doter les hubs technologiques des compétences nécessaires à l’amélioration de leur capacité à soutenir le nombre croissant de startups et de MPME dans leurs communautés en Afrique.
« Ces workshops sont là pour apprendre aux start-ups comment être plus rentables, comment survivre en tant que hub et mieux les accompagner pour qu’elles puissent bien lever des fonds, les préparer pour l’investissement et comment approcher les investisseurs »,
dévoile Rebecca Enonchong.
Le programme financé par l’Agence française de développement (AFD) à travers le fonds d’amorçage Digital Africa a connu la participation des investisseurs africains, notamment l’African Business Network, le réseau sœur de Afrilabs et l’African Business Angel Network (ABAN) qui est un réseau d’investisseurs de personne. La rencontre de l’écosystème à Douala est aussi un espace pour constituer un plaidoyer afin d’amener les gouvernements à comprendre réellement quelles sont les problématiques que rencontrent cette communauté, ses start-up et ses entrepreneurs et donc adapter les moyens pour leur accompagnement et collaboration.