Charlotte Ntamack en spectacle ce soir à  l’IFC de Douala

Je vous propose ce réchauffé du portrait de Charlotte Ntamack, non seulement parce qu’elle est en spectacle ce vendredi 14 mars 2014 à  20 heures à  l’IFC, mais aussi parce qu’elle m’a séduite à  sa seule représentation que j’ai assisté. Alors pour déstresser ce soir, vous égayez et surtout rire… allez à  l’Institut Français de Douala et amuse-vous. Mais avant lisez un peu qui elle est, son parcours et ses défit ici.

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Lauréate 2013 du programme Visa pour la création de l’Institut Français, la comédienne est en spectacle ce soir  (vendredi 14 mars 2014) sur les planches de ladite institut. Sa représentation « Don’t cry, stand-up » est issu d’une résidence d’écriture à  la Maison des Auteurs des Francophonies de Limoges, et au Théà¢tre du Tarmac à  Paris et sera présentée pour la seconde fois au Cameroun.

« Charlotte Ntamack est une femme, mais une artiste avant tout », se définit-elle. Là  elle a raison. Connaissez-vous l’histoire de « Kira » ? Si vous l’écoutez une fois la conter, vous serez ébahi. C’est un conte qui parle d’une jeune femme, belle mais qui n’arrivait pas à  faire d’enfant jusqu’à  ce qu’elle rencontre le génie de l’arbre. Celui-ci lui donna une potion grà¢ce à  laquelle Kira enfanta un « Mbondo mà¢le » qui veut dire « Noix de coco mà¢le » en français. Celle-ci conserva son bébé jusqu’au jour il devint un homme en épousant une fille. Cette histoire de prime à  bord banale, devient intéressante grà¢ce à  la voix et au jeu de Charlotte Ntamack sur scène.

ImageElle commence le théà¢tre après les années de lycée. Celle qui s’est lancé dans la comédie par le chant ensuite la danse et après le théà¢tre, a su maîtriser son art. Elle est dans le monde de la comédie depuis déjà  10 ans. « J’ai commencé ma carrière en 2002 à  Douala dans les petites salles avant d’enchainer les autres villes », précise-t-elle. Pour se parfaire, Charlotte Ntamack fait plusieurs recyclages. « J’avais soif de connaissance donc j’ai suivi plusieurs ateliers avec Catherine Bokowitz, martin Ambara, Fréderick Fisbach, Théodore Kayesse entre autres », dit-elle. Elle tire son inspiration de la vie de tous les jours et de l’imaginaire.

Celle qui a été révélée au public par la pièce « La République des femmes » de Théodore Kayesse, et qui a reçu le Prix de la meilleure interprétation 2002 du Festi Forum, a mà»ri son interprétation. Charlotte partage son expérience et joue dans plusieurs pièces. Elle a dans son palmarès, « Iphigénie en Tauride » et « Faust » de Wolgang von Goethe, « Les sept possibilités du train 713 » d’Armant Gatti, « L’épique des héroà¯ques » de Martin Ambara, « Osiriade SG 21 », « Roméo et Juliette », « Il avait plu sur la rose » de Nicaise Wegang et « Kira » son propre conte. La comédienne a également fait les premières parties du Stand up night show à  Douala et Yaoundé de Valérie Ndongo. Elle a fait des tournages au Cameroun, en Afrique, en France à  la maison de la poésie à  Paris, Au théà¢tre du vieux colombier.
A 35 ans, Charlotte Ntamack veut voler de ses propres ailes. « Dans un avenir très proche, je prépare mon spectacle solo de stand up », confie-t-elle. C’est ce challenge qu’elle va tenter de relever ce soir à  20 heures à  l’IFC.

Armelle Nina Sitchoma

 

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