Festival. La 3ème édition des journées des communautés à Sodiko qui va jusqu’au 31 décembre est le lieu pour promouvoir un retour aux sources.
Préserver et promouvoir nos traditions et raffermir la naissance de la nation camerounaise sont là , des préoccupations que veulent résoudre les journées des communautés (Jdc) qui se déroulent à Sodiko à Douala. La 3ème édition de ce festival s’est ouverte le 19 novembre 2011. Une série d’activités pour promouvoir la culture camerounaise a été organisée. Elèves, étudiants, enseignants et chefs traditionnels se sont réunis autour d’une table pour échanger sur la nécessité de la préservation de nos cultures et coutumes. La première partie de ces journées qui vont jusqu’au 31 décembre, s’est clà´turée samedi dernier avec une soirée de gala en présence des chefs, lamibés, fons, nkunkuma venus des différentes régions du Cameroun. Au cours de cette soirée, des mets tels le taro et la sauce jaune, le Ndolè, le waterfufu and eru, l’okock, le koki, le kondrè, bref, des nourritures traditionnelles des différentes régions du pays ont été exposés, pour encourager les invités présents à consommer local.
Pendant près d’un mois et demi, la foire commerciale, culturelle et gastronomique des Jdc se tiendra en face de l’entrée de l’hà´pital Cebec de Bonabéri. Une occasion pour les populations de Bonabéri en général et de Sodiko en particulier, issues des différentes régions du Cameroun, d’apprécier, de savourer et de célébrer le bonheur de vivre ensemble. Pour le promoteur des Jdc, Ruben Essombey Ness, chef de Sodiko, « ce qui nous qualifie en tant que communauté, c’est la diversité des origines ethniques et le brassage harmonieux de cette pluralité. Nous en sommes fiers et devons le manifester », dit-il. Les Jdc se situent donc au-delà d’un événement simplement culturel pour être un cadre de consolidation de l’unité et de la cohésion nationale.
Armelle Nina Sitchoma