Le Cameroun fait partie des 50 pays qui peuvent participer à la 4ième édition du concours Actinspace. Ce concours international d’innovation incite les jeunes du monde à relever des défis basés sur les technologies spatiales, les données, les brevets et les infrastructures afin de lancer les start-ups. La finale aura lieu à Toulouse en France en juin 2020.
Conçu au départ pour les étudiants, il est à présent ouvert à tout le monde. L’objectif du concours Actinspace est de favoriser l’esprit et la création d’entreprises, de promouvoir l’utilisation des technologies spatiales et des données acquises dans l’espace pour changer la vie des citoyens, stimuler l’emploi et protéger la planète terre. Voilà en des mots précis, présenté le concours ActinSpace. Initié par l’agence spatiale française CNES, il va se tenir à Toulouse en France les 24 et 25 avril et la finale en juin 2020 sur l’axe, « inventer les nouveaux services de demain, merci aux technologies spatiales »
« Les données spatiales sont des activités pas encore exploitée au Cameroun même si dans notre quotidien on les utilise. Voilà les opportunités qui s’offrent derrière les technologies spatiales et qui sont nécessaires d’être exploitées par nos jeunes pour pouvoir pallier le problème de précarité et de chômage dans notre pays », explique Monique Mely Lagoute, la directrice générale de Eureka Geo, l’entreprise qui a ramené ledit concours au Cameroun.
Elle a présenté le concept aux jeunes le 2 novembre dernier à ActiveSpaces à Douala. Ce séminaire avait pour but de présenter les technologies spatiales, leur apport dans l’amélioration des conditions de vie et surtout de montrer l’opportunité qui réside derrière le concours Actinspace, qui est un concours qui vulgarise l’utilisation des données et des technologies spatiales pour promouvoir l’entrepreneuriat.
Interesser les citoyens à la gestion de la cité
« L’idée aussi c’était de présenter l’infrastructure de donnée spatiale qui a été développée et de dire aux gens que s’ils ont besoin d’une carte qu’ils peuvent l’avoir. Car ce sont des données gratuites et open sources. Il y a des cartes qui n’ont pas été mis à jour depuis 60 ans. On peut créer des Smartcity à l’africaine où tous les citoyens sont connectés et capables d’interagir sur les problèmes du quotidien. L’Etat a sa responsabilité et nous avons aussi la nôtre dans le développement des conditions de vie », pense Monique Lagoute.
La rencontre du samedi 2 novembre, était aussi l’occasion pour la directrice générale d’Eureka Geo et son équipe de présenter leur plate-forme. Eureka Géo est un institut de formation professionnelle spécialisé dans les métiers de la géomatique. Elle travaille à vulgariser les données spatiales et de faire en sorte que les acteurs qui y sont déjà installés commencent à les utiliser. Eureka geo est un lieu qui permet d’analyser les problématiques liées aux défis sociaux du Cameroun, de former l’expertise locale, fédérer les acteurs, dans le but de stimuler le secteur d’activité pour promouvoir l’emploi et l’entrepreneuriat.