La journaliste a tenu avec sa binôme malgré l’adversité des épreuves, les différentes étapes de la 11ème édition du Raid Sportif Solidaire 100% féminin (Sahraouiya) à Dakhla au Maroc.
Claude Sandra Deutou, journaliste au quotidien camerounais Le Calame, ne s’est pas encore remise de ses émotions. Plusieurs jours après son retour au pays avec le trophée Résilience de la Sahraouiya 2025, la membre-conseillère du Réseau des Femmes leaders de la Fédération atlantique des agences de presse africaines, revit encore le challenge. «Franchement, c’était hyper difficile ! Dieu seul sait comment j’ai fait pour arriver jusqu’au bout », confie-t-elle. C’est en cette qualité qu’elle a prise part, du 1er au 08 février 2025, au côté de sa binôme Carine Mindze, journaliste gabonaise et coordonnatrice dudit réseau, à la 11ème édition du Raid 100 % féminin « La Sahraouiya » dans la ville de Dakhla au Sud du Maroc.
« Il était question pour mon binôme et moi de démontrer que nous sommes tant talentueuses dans notre espace professionnel que lorsque nous nous retrouvons dans un autre espace. On a prouvé à ce Sahraouiya qu’on pouvait dépasser nos limites, relever des défis à nous confier. Et, montrer que les femmes journalistes peuvent faire plus que ce qu’on pense d’elles », relate Claude Sandra.
Durant les 8 jours qu’a duré la compétition, elles se sont surpassées. Une cause en tête, les droits des femmes et la valorisation du potentiel des femmes journalistes, credo de leur réseau. De l’épreuve de VTT à la course d’orientation, en passant par le canoë de jour et de nuit et les trails de nuit, elles ont tenu face à l’adversité non seulement des épreuves, mais aussi du climat. Elles n’ont pas déchanté face aux descentes en rappel, au tir à l’arc, ainsi qu’à la chasse au trésor et au boot camp, malgré la découverte desdits exercices à ce Sahraouiya.
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« j’ai d’abord dû braver les difficultés liées au climat malgré mon habillement et le coupe-vent, ce n’était pas facile. Ensuite, il y avait les difficultés liées à mes compétences sportives. Je fais le sport seulement pour maintenir la santé. Là, j’ai côtoyé un niveau d’épreuves sportives très élevé », relate Claude Sandra. Elle a tenu bon. Jusqu’au bout, grâce au soutien de toutes les sahraouiyates autour d’elle. « J’étais avec des femmes qui m’ont soutenue et donnée beaucoup de force. C’est cet esprit positif, cet esprit d’amour, de solidarité qui m’a permis d’aller jusqu’au bout.
La sahraouiya est une initiative parrainée par le roi du Maroc Mohammed VI. C’est l’histoire de femmes courageuses, déterminées à aller jusqu’au bout des épreuves. A s’entraider et surtout, à défendre à l’unisson leurs associations. Cette année, ce raid multisports de découverte et de partage présentait un parcours sportifs atypiques. Entre challenge, esprit d’équipe et dépassement de soi les participantes se sont challengées en solidarité.
Elle s’ouvre chaque année aux touristes pour qu’ils découvrent la presqu’île de Dakhla qui borde l’océan atlantique. Cette année, plusieurs femmes venues outre du Gabon et du Cameroun, de la Suisse et du Maroc ont pratiqué du sport pour soutenir des causes sociales. Des associations qui agissent tant pour le soutien aux femmes atteintes de cancer, l’assistance aux mères célibataires, la protection de l’enfance, les enfants atteints du cancer et les femmes en situation de précarité, entre autres.





Une réponse
Merci pour ce beau récit Armelle ❤️🥰
Ce prix je le dédie à toutes mes consœurs journalistes dans le monde