L’entreprise qui fabrique les spaghettis Brôli a ouvert les portes de son usine aux consommateurs et au public du 20 au 26 novembre 2017 à la Dibamba à Douala. Une occasion pour ceux-ci en plus de déguster, de découvrir les différentes étapes qui interviennent dans la fabrication des pâtes alimentaires.
Il est exactement 12h quand j’arrive à l’usine de fabrication des pâtes alimentaires Brôli située avant le restaurant « la Dibamba », dans la localité qui porte le même nom à 23,8 kilomètres de la ville de Douala par la pénétrante Est de la capitale. Le lieu grouille de monde. Les gens vont et viennent. Les hôtesses sélectionnées et habillées aux couleurs de la marque accueillent, dirigent, orientent et installent ceux qui arrivent. Sur une table, un espace cuisine aménagé pour la circonstance. Les odeurs s’échappent et rappellent aux convives qu’il est midi, l’heure du déjeuner. Le cuisinier italien manie les deux poêles. Il verse de l’huile d’olive, fait fondre l’ail épluché et ciselé finement. 5 minutes plus tard, il rajoute les crevettes qu’il laisse mijoter pendant 5 autres minutes sur feu moyen. Les pâtes plongées dans un grand volume d’eau bouillante et remuée chaque fois par une autre personne sont égouttées et versées dans la sauteuse. Le cuisinier sale, poivre et parsème le tout de persil ciselé. Un autre petit mélange et c’est prêt. Tout ceci sous un soleil d’aplomb qui laisse dégouliner quelques gouttes de sueurs sur son visage. La recette est ensuite servie et on apprête déjà la poêle pour une autre. Des spaghettis aux palourdes au spaghetti à la mie de pain en passant par les macaronis aux légumes, les pâtes à la Gricia, les spaghettis aux fruits de mer et pois chiches et les spaghettis aux langoustines et crevettes roses aux légumes. Le cuisinier a revisité les pâtes alimentaires et macaronis à toutes les sauces italiennes pour le pur régal des convives.
Au cœur de la fabrication des pâtes alimentaires
Trêve de bavardage sur la nourriture. La bouche qui mange ne parle pas. Seulement l’un des moments les plus importants de ces journées portes ouvertes de la société Brôli était celui de la visite de l’usine de fabrication desdites pâtes. Une visite guidée ça vous dit? Suivez-moi. Après les marches d’escalier, il faut passer par la salle de conférence et pour l’occasion, se mettre en tenue de circonstance. Les blouses vertes sont enfilées à tout le monde avec un chapeau pour éviter qu’une mèche ne s’échappe et se retrouve dans l’aliment. La visite peut commencer. Première étape, la salle des matières premières. Les éléments de base du spaghetti et des macaronis sont la farine et l’eau. « Les différences se font au niveau du cahier de charge de celui qui passe la commande. Il y’a ceux qui veulent des pâtes enrichies au fer, ceux qui veulent avec les œufs, ainsi de suite. Ce sont ces éléments en rajout qui font qu’on retrouve plusieurs nuances sur le marché », précise la commerciale.
L’usine implantée sur plusieurs hectares est constituée de machines tout le long. On y voit des ficelles de pâtes passées de boitier en turbine. On peut observer les pâtes monter, descendre, aller encore plus haut, revenir. Ça c’est le processus de séchage, très important le processus de fabrication de la pâte. « Les spaghettis mettent plus de temps pour sécher. Et on le fait avec minutie sinon après l’empaquetage, lors du contrôle de qualité on verra qu’elle a des petits points blancs donc impropre à la consommation », explique Hamstrong Mbi Egbe, notre guide de circonstance. L’usine fabrique 6 conteneurs de 40 tonnes en pâtes courtes et 4 conteneurs de 20 tonnes en pâtes longues par jour. Elle alimente le marché camerounais et de la sous région Afrique centrale.