L’entreprise en plus de fabriquer des ingrédients pour améliorer la qualité de vie des individus et des familles, vient de commettre un « livret de cuisine » pour permettre de varier les repas de façon à assurer une alimentation saine et équilibrée aux familles. Soucieux du bien-être de tous, elle a organisé un échange avec des blogueurs pour mieux sensibiliser les internautes.
Il y’a un Kongossa qui se raconte que quand une femme est enceinte elle a des appétits au point de consommer même ce que dans son état normal elle ne peut manger. Quand j’ai suivi ça, j’ai tout de suite commencé à nourrir un rêve. Celui de me voir un jour en train de manger le Eru. Oui, ce plat de légumes, riche en fibre qui contribue à une bonne digestion. L’ajout de l’huile de palme pratiquement à la fin de la cuisson permet de préserver la bêta-carotène, précurseur de la vitamine A, avec une valeur énergétique de 900 Kcal. (Générique de fin… c’était la minute scientifique.)
Revenons à l‘histoire. Voilà donc Sitchoma à chacune de ses grossesses, elle passe la commande du Eru. Une fois la recette réalisée et servie, devant le plat, elle regarde le plat, le plat dit mange moi mais elle n’y arrive pas. Elle va donc au fond d’elle, chercher l’hormone qui fait qu’on mange tout pendant la grossesse mais ne trouve pas. Là, j’ai compris la frappe mais je n’ai pas baissé les bras. Voici donc que vint le grand jour. Oui le jour où j’ai mangé mon premier plat de Eru and Gari. Ce jour-là, la maman d’une amie à l’occasion de la célébration de son anniversaire m’invite en précisant qu’il y avait du Eru au menu. Une fois au lieu du tchio (la fête), il n’y avait que ça au menu en plus du gâteau. La maman : je te sers à manger ici ou je mets dans une gamelle. Moi, dans ma tête : je vais faire comment pour dire à la mater ci que je ne mange pas le Eru ? Quelques minutes après je lâche la phrase : maman il faut mettre dans la gamelle en sortant de la maison bébé ne dormait pas. Oui la belle excuse. 15 minutes plus-tard me voici de retour chez à la maison avec la gamelle. Petite précision, je suis la seule qui ne mange pas ce plat. Ma première fille, grande fan de ce mets, goûte et dit, la mère c’est la «pâte». Après ce ok, je me lance donc et j’apprécie la douce saveur de ce légume.
L’histoire de Nestlé contées aux blogueurs
Le vendredi 14 Juillet 2017, l’entreprise Nestlé organise une séance de travail entre quelques blogueurs et ses responsables. Je suis parmi les blogueurs invités. Lors de cette rencontre, j’ai pu réaliser un rêve. Préparer ma première marmite de Eru ou je devrais dire, le sauté de viande dans son légume (seuls ceux qui étaient de la partie comprennent). Pourtant, rien ne prévoyait à l’entame des échanges que nous la finirons dans les marmites, fourneaux et grillades. Comme toute réunion institutionnelle, on a débuté par le mot de bienvenue de Thomas Caso, Administrateur général Nestlé Cameroun, qui a avoué dans son propos que c’est la première fois que Nestlé Cameroun organise un échange avec les blogueurs. Non sans préciser que cette rencontre vise à partager la vision de la société qui projette améliorer la qualité de vie et contribuer à un avenir plus sain des populations. D’où la rencontre avec les blogueurs car pour lui, le blog est un outil intéressant, fort et enrichissant.
Barbara Wettstein, le chef du département communication institutionnelle et affaires publiques à Nestlé Cameroun a pris le relais à la suite de son patron. Lors de son speech on a appris que Nestlé c’est 50 ans d’existence, la région Afrique centrale qui est gérée depuis la ville de Douala comprend 6 pays à savoir le Gabon, le Tchad, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et Sao Tomé. Elle compte 600 employés et plusieurs marques : le cube maggi, le nescafé, le Nido le Cérélac et le Nescafé professionnel. Nestlé en allemand veut dire petit nid et a été créé par un pharmacien Suisse il y a 151 ans. Leur objectif à travers les produits qu’ils fabriquent est d’aider les familles à mener des vies plus saines, car 30% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition au Cameroun. Il ne cesse donc de revoir leurs recettes pour les adapter en fonction des carences et spécificités observées dans un pays. L’instant Maggi a été présenté par Gaétan TEJE. Là j’ai appris que depuis 9 ans, la quantité de sel a été réduite considérablement dans le cube maggi et que d’ici 2020, 100% des produits maggi seront fabriqués avec des ingrédients familiers et connus des ménages notamment le poivre, l’ail, le sucre …
Lors de cette rencontre j’ai profité de deux moments, les deux que je vais vous raconter en ce moment. Le premier c’était l’apprentissage de l’art du storytelling dans le blogging fait par Joseph Mbarga, consultant, Copywriter freelance et Global Copywriter company. Le storytelling c’est l’art de raconter et partager des histoires un peu comme ce que Florian Ngimbis fait. Elles peuvent être vraies ou imaginaires. Les blogueurs doivent donc développer une façon de raconter et parvenir à 8 émotions qui permettent d’alimenter une histoire pour la rendre captivante car avec l’émotion, on pousse le lecteur à l’action. Selon Joseph Mbarga, le conflit, le suspense et la tension sont des ingrédients pour attirer et maintenir les lecteurs sur son blog. Le storytelling permet d’avoir des vies par procuration, et donne également au blogueur plus de visiteurs. Je m’arrête là. C’était une formation bien riche loin de ce que certains organisent de plus en plus contre des dizaines et des centaines de nos F.CFA, sans plus-value.
Les blogueurs à la cuisine
Trêve de bavardage allons à la cuisine. Il est un peu plus de 17h quand on nous annonce qu’il y a deux repas au menu, le Eru and Gari et le poisson à la braise. J’indique que, si je suis dans l’équipe du Eru je vais faire le gari parce que c’est mon niveau tout en priant pour être dans celle du poisson. Des hôtesses arrivent, tabliers et chapeaux en main, elles nous habillent. Christian Ambassa, du département de la communication institutionnelle et des affaires publiques, annonce qu’on va se constituer en deux groupes par la voie des urnes. Le panier fait le tour de la salle et arrive enfin devant moi. De ma droite à ma gauche, Carole, Frank William et Elodie ont déjà tiré le poisson à la braise. Je prie donc du fond de moi pour que ce soit aussi le poisson. L’hôtesse me tend le panier. J’envoie la main, prend un bout de papier, je l’ouvre et il y a marqué là 3 lettres en majuscules E.R.U.
Une fois les équipes constituées et habillées, direction sous les chapiteaux implantés devant la piscine de l’hôtel Prince de Galles à Akwa. Notre équipe sous la coordination de Joseph Mbarga, le storyteller désigné pour la circonstance le chef étoilé. Notre équipe était constituée de 4 personnes, soit 2 garçons et 2 filles Joseph, Didier, Lynda et moi. Petit tour au marché. Feuilles d’okok découpées sélectionnées ainsi que les feuilles de Water leaf, peau de bœuf précuite, écrevisses, piment, huile de palme, des cubes maggi étoile et crevettes, sans oublier la viande qui avait été préalablement cuite par les hôtesses pour gagner en temps. Retour du marché, les deux équipes sont face à face. Certains membres de l’équipe du poisson à la braise se démerdent pour écailler les poissons bars quand d’autres apprêtent l’assaisonnement. En face nous évoluons progressivement. La viande ayant déjà été précuite par les hôtesses, on a rajouté les feuilles d’okok et de Water leaf préalablement bien lavés puis on a bien fait le mélange. On a laissé cuire jusqu’à réduction de l’eau de ¾. Piments et écrevisses introduis, 25 minutes plus tard, ajout de 5 cubes maggi et de l’huile de palme. L’odeur qui s’échappe des casseroles ainsi que des grillages de l’équipe du poisson à la braise rappelle à ceux qui n’avaient pas encore mangé qu’il est temps de se remplir la panse.
Ces étapes de la préparation à la cuisson de ces repas ont été plus aisées grâce au livret de cuisine maggi. Un livret qui propose comment réaliser des mets connus de façon plus allégés, mieux équilibrés et toujours aussi savoureux afin de contribuer à amener les individus et les communautés à manger plus sainement sans altérer le goût des plats et les valeurs nutritives des aliments que nous consommons. Tenez par exemple le livret nous fait savoir à sa page 15 à la rubrique le saviez-vous que « maggi contient du fer, le fer dans l’alimentation aide le corps à lutter contre l’anémie ». Des astuces aujourd’hui plus qu’important car selon la dernière enquête par grappes à indicateurs multiples 2014 (MICS5) il ressort que 33,5% des adultes sont en surpoids, et 11,4% d’entre eux sont obèses. 31,7% d’enfants de moins de 5 ans ont un retard de croissance et 5,2% d’entre eux ont une carence en fer. Ces indicateurs de santé montrent le travail à faire pour améliorer l’état de santé des populations, notamment en les sensibilisant à ce qu’est la cuisine saine. Sinon j’ai encore le mal de ce jour parce que j’ai préparé mais je n’ai pas mangé car l’événement est fini plus tard que prevu et mon couvre feu était dépassé.
hahaha merci les autres ont mangé pour toi deh. Corrige hein je suis fachée mets la bas en haut que ce sont les blogueurs de Douala que sauf. Tu viens à Yaoundé quand?jai du eru au menu?lol
Hahahahh ???? ???? je corrige ce sont les blogueurs de Douala ???????? Mais Ecclésiaste était là (Yaoundé represent)Pardon j’arrive à Yaoundé pour manger le Eru que sauf. Je commence déjà à me libérer le ventre