Le feu qui s’est déclaré aux environs de 6 heures le vendredi 30 mars 2012, a consumé une boutique et un pressing.
Des débris de verres, des étoffes de tissus, des rideaux brulés à moitié et beaucoup d’épaves de bouteilles de gaz. Des fils électriques brulés, les tà´les du local avec. Une trainée de poussière nocif est répandu dans l’air. Les passants sont alors obligés de se boucher les narines et cligner les yeux au passage. C’est le décor que présente le dépà´t de gaz situé au carrefour Obili à Yaoundé ce vendredi 30 mars 2012, il est environ 17 heures. l’heure est au recyclage des objet brulé. Le propriétaire en compagnie de quelques employers hommes nettoient après le passage des flammes. En effet, un incendie s’est déclaré ce vendredi 30 mars 2012, autour de 6 heures non loin de la « Chapelle Obili » à Yaoundé. Les flammes ont ravagé un dépà´t à gaz, un restaurant et un pressing.
D’après des informations obtenues sur le terrain, une fuite de gaz serait à l’origine de l’incendie. « La femme qui fait le restaurant est venue le matin. C’est quand elle a claqué la buchette d’allumette pour faire son feu que tout s’est déclenché », indique un témoin. D’après ce dernier, il y a d’abord eu des explosions. Environ cinq minutes se sont écoulées entre le temps que la première bouteille a explosé et le déclenchement des flammes. D’après un employé, la fuite serait partie des bouteilles de Gaz livrées la veille autour de 18 heures. Soit 250 bouteilles, dit l’employé. Aucun mort enregistré selon des témoins. La femme qui a claqué la buchette d’allumette a eu le temps de se sauver avant que le feu ne s’enflamme. « La femme qui vend au restaurant voulait allumer le feu. Quand elle a claqué la buchette ça à explosé mais elle a eu le temps de fuir », explique un témoin. L’incendie a été maitrisé par les sapeurs pompiers arrivés quelques minutes après le drame. « C’était comme un film. Quand le feu à commencé, les benskineur du carrefour ont essayé d’éteindre mais au fur et à mesure que les bouteilles explosaient, les flammes devenaient incontrà´lables. C’est à ce moment qu’on a appelé les sapeurs pompiers et ils sont venus éteindre », explique un témoin. Le snack bar et la parfumerie qui cà´toient ce bà¢timent sont sains et saufs. Juste l’atelier de couture collé au pressing a subit quelques dégà¢ts. Le mur a explosé par endroit mais son outil de travail reste intact.
Armelle Nina Sitchoma           Â