Depuis l’affaire du bébé volé de Vanessa Tchatchou à l’hà´pital Gynéco-obstétrique de Yaoundé, certains hà´pitaux de la ville de Douala ont redoublé la vigilance. Des bracelets portants le nom de la maman sont mis au poignet du bébé dès leur naissance.
« L’accès à cette salle est strictement interdit aux visiteurs.» Le message est écrit en gros sur un papier format et affiché à l’entrée de la salle d’accouchement de l’hà´pital de district de Deido. Les visites en salle d’accouchement sont également interdites. Il est 13 heures 45 minutes, ce lundi 6 février 2012. Comme des gardiennes, des infirmières accoucheuses, une quinzaine environ sont assises à la salle de réception du pavillon maternité. Tous ceux qui entrent sont interpellés. L’accès à la salle d’accouchement est sécurisé. « Après l’incident qui s’est produit à l’hà´pital Gynéco-obstétrique de Yaoundé, on a redoublé de vigilance pour éviter que cela n’arrive ici », indique Guy Bertrand Lekeufack, infirmier accoucheur, major du pavillon maternité de l’hà´pital de district de Deido. Elle se succède comme ça chaque jour et à tout heure.
Dans cette institution hospitalière, pour pallier le problème de vol de bébé, la pratique du port des bracelets en matière plastique aux bébés à la naissance est appliquée. « Quand l’enfant vient au monde, l’infirmière lui administre des soins. Après l’habillage, le nouveau-né est présenté à sa mère et identifié par un bracelet autobloquant portant le nom de la maman. Ce sont les infirmières qui assurent la garde de l’enfant jusqu’à à la période post partum immédiat. C’est une fois que la mère est installé sur son lit qu’elle prend son bébé et à ce moment, la garde lui revient», explique Guy Bertrand Lekeufack, major du pavillon maternité de l’hà´pital de district de Deido. Par défaut de bracelet, en rupture de stock depuis quelques temps, des sparadraps sur lesquels est écrit le nom de la maman sont collés sur la poitrine du nouveau-né. Ce système empêche non seulement le phénomène de vol de bébé, mais permet aussi d’éviter les confusions entre bébés.
A l’hà´pital Laquintinie de Douala, un portillon permet d’entrer dans le pavillon maternité. Une vigile et deux infirmières sont assises à l’entrée et contrà´les tous ceux qui entrent et qui ressortent. « Ce n’est pas encore l’heure de visite », rétorque une infirmière à un garde malade qui insiste pour entrer dans le pavillon. A l’intérieur, les mamans font confiance à ce service de sécurité là . « Je viens d’accoucher. L’infirmière m’a montré mon bébé avant d’aller le mettre dans la couveuse. Je sais que tout le monde ne peut pas entrer dans la salle des prématurés donc je fais confiance à l’hà´pital », rassure Irène Kuiengoua. Une femme internée dans une autre salle se réjouit de n’avoir pas fait de bébé prématuré. « C’est dans la zone néo-natale que les femmes devraient craindre. Ici, on entre seulement pendant les heures de visite et mon bébé est près de moi donc je n’ai peur de rien », se réjouit-elle.
Armelle Nina Sitchoma
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