Insécurité. Les cinq malfrats armés de fusils et de machettes ont emporté la somme de 3.500.000 F.Cfa et plusieurs effets de valeur.
Cinq braqueurs non identifiés et armés de fusils de fabrication artisanale et de machettes ont fait irruption dans un domicile au quartier Mambanda à Douala. Le hold-up a eu lieu aux environs de 2 heures 50 minutes, dans la nuit de mardi à hier mercredi. « Je dormais quand j’ai entendu des pas de gens faisant le tour de la maison. Un d’entre eux s’est rapproché de ma fenêtre et m’a demandé d’aller réveiller mon père pour qu’il vienne leur donner de l’argent. Je me suis levé et j’ai couru dans la chambre de mon père pour lui dire qu’il y avait des bandits dehors », raconte un enfant de la maison. Les malfrats ont tiré trois fois. Puis ils ont usé de la pierre à écraser et des dallettes de caniveaux pour briser les grilles de la fenêtre du salon, avant de pénétrer dans la maison. « J’ai entendu des bruits assourdissants venant de l’extérieur. Un parmi les bandits m’a dit : « On m’a dit que tu as de l’argent donne-nous. Nous sommes venus prendre 15.000.000 F.Cfa », raconte le père de famille.
Les malfrats à visage découvert ont fouillé la chambre du père de famille avant d’emporter avec eux des bijoux, des téléphones portables, un écran plasma, un décodeur et une somme de 3.500.000 F.Cfa. « Quand ils sont arrivés, ils ont exigé 15.000.000 de F.Cfa, je leur ai donné les 3 500 000 F.Cfa que j’avais dans la maison. Ils m’ont brutalisé en disant que j’avais encore de l’argent caché. Ils m’ont cogné la tête avec la crosse de l’arme, ils ont écrasé mes doigts avant de partir », témoigne le père de famille.
Alertés, neuf policiers de l’Equipe d’intervention rapide (Esir) sont arrivés sur les lieux quelques instants après. Ils ont été rejoints par les policiers du commissariat central N°3 à Bonassama. Une enquête a été ouverte au Central N°3.
Armelle Nina Sitchoma