Le Redhac appelle au respect de la charte de l’Ua

Présidentielle 2011. Celle-ci demande une élection présidentielle sans violence.

Le Réseau des défenseurs des droits Humains en Afrique centrale (Redhac), appelle le gouvernement et les autorités chargées du maintien de la paix du Cameroun et ceux du Congo, à  un respect scrupuleux des termes contenus dans la Charte africaine de la démocratie des élections et de la gouvernance, qu’ils ont ratifié en 2009. Ceci, après un constat néfaste observé sur les violences pré et post électorales dans certains pays de la sous région notamment celles qui a eu lieu en République démocratique du Congo les 5 et 6 septembre dernier, causant la mort d’une personne et plusieurs autres blessées.

A travers la conférence de presse tenue au siège du Redhac à  Douala le 20 septembre 2011, l’association civile demande aux autorités Congolaise, celles du Cameroun et toutes les autorités de l’Afrique centrale d’Å“uvrer pour des élections transparentes et libres dans leurs pays, de veiller à  la sécurité physique et psychologique des citoyens et des défenseurs des droits des Humains. Aussi, ils devront Å“uvrer pour l’intérêt général de la nation et faire preuve de responsabilité pour que le scrutin présidentiel se passe dans la transparence et l’équité.

Pour le Réseau, malgré la sérénité apparente, des tisons se cachent sous la cendre et la moindre maladresse pourrait donner lieu à  un immense braisier ici ou là . « Nous ne pouvons pas nous substituer à  l’Etat ni aux organismes chargées du maintien de la paix. Nous voulons juste attirer leur attention sur ce qu’ils ont signé dans la Charte africaine de la démocratie des élections et de la gouvernance », explique Maximilienne Ngo Mbe, la directrice exécutive du Redhac.

Armelle Nina Sitchoma

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